le SDMIS (Service Départemental et Métropolitain d’Incendie et de Secours du Rhône) utilise Jaguards.
Le département du Rhône est caractérisé par un grand bassin de population (1,8 millions d’habitants) et un risque industriel très présent. Le tout, sur un territoire relativement petit, ce qui augmente le niveau de risque. On y dénombre ainsi 37 sites Séveso dont 26 classés en risque haut.
Dès qu’un événement majeur se déroule en France, les différents services contributeurs à la sécurité éprouvent des difficultés à échanger des informations et le préfet qui gère les opérations de secours dans un PC de crise peut éprouver des difficultés à prendre la bonne décision.
C’est là qu’intervient Jaguards. Des accès sont donnés aux différents acteurs (Pompiers, Police, Gendarmerie, SAMU, Préfecture, Maires, …).
Chaque acteur en fonction de ses droits a accès à l’information sur l’événement en cours et peut contribuer en y ajoutant des messages, des photos, des vidéos.
L’ensemble des informations est ainsi disponible en temps réel en salle de crise, facilitant le processus de décision.
Un exemple concre: Jaguards a été utilisé durant l’été 2016 pour sécuriser les jours de match pendant l’Euro 2016 de Football.
Des accès Jaguards avaient été distribués :
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Au PC de crise central situé à la préfecture
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Aux PC mobiles des différentes « fan zones »
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Aux PC mobiles des différentes « walk zones »
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Au PC mobile du stade
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A l’ARS (Agence Régionale de Santé)
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A l’aéroport de Satolas
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A la SCNF
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A Kéolis, opérateur de transport public
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Et bien sûr aux différentes forces de sécurité (Pompiers, SAMU, Police, …)
Régulièrement les PC mobiles donnaient des indications sur le nombre de personnes présentes dans les différentes zones, sur l’ambiance (calme, joyeuse, vindicative, …) et sur les incidents qui s’y déroulaient (bagarre, saisie d’armes, …).
Chaque heure, l’ARS donnait des indications sur les places disponibles dans les différents hôpitaux pour accueillir les UA et UR (Urgences Absolues et Urgences Relatives), et ce à T0, T0+1h, T0+2h et T0+4h.
A chaque atterrissage d’avion, l’aéroport informait de l’arrivée des vols et des nationalités des passagers (vol de 183 supporters anglais, …), des départs prévus et de l’ambiances dans l’aérogare.
Le même dispositif a été mis en œuvre par la SNCF pour les arrivées et les départs de trains.
L’ensemble de ces informations arrivaient en temps réel et en un seul point, au PC de crise, les bonnes décisions pouvaient être prises en anticipant d’éventuels problèmes.